Le Centre O.I.E du Département Energétique et Procédés de MINES ParisTech a dispensé une formation avancée sur le rayonnement solaire du 27 au 29 janvier 2016 à Sophia Antipolis, en collaboration avec la société Transvalor. Mme Mathilde MARCHAND (Transvalor) en était la principale organisatrice.
Dix-neuf ingénieurs spécialistes en énergie solaire, provenant d’Algérie, d’Allemagne, de Belgique, de France et du Portugal, ainsi que douze chercheurs de Corée du Sud, d’Egypte, du Maroc, d’Oman et de l’Union Européenne, ont suivi cette formation.
Le fil conducteur de la formation était le travail quotidien d’un ingénieur en énergie solaire lors de la sélection d’un site pour un projet de centrale solaire, l’assemblage de diverses sources de mesures du rayonnement solaire et leur exploitation pour construire le dossier d’investissement, puis le suivi de la production.
Toutes ces étapes s’appuient sur des données et autres informations provenant d’observation de la Terre. Plusieurs atlas numériques offrent des vues synoptiques pour le dégrossissage du choix du site, comme l’Atlas Global de l’agence internationale des énergies renouvelables (IRENA) auquel collabore MINES ParisTech. D’autres sont beaucoup plus détaillés, comme l’atlas PACA (Provence Alpes Côte d’Azur) réalisé par MINES ParisTech.
Une fois le site choisi, l’ingénieur doit obtenir des mesures du rayonnement solaire couvrant plusieurs années. Les instruments de mesure du rayonnement ont été présentés durant le cours, ainsi que la fiabilité et la qualité des mesures. L’usage et les limitations de certaines bases de données de telles mesures ont été discutés. Les modèles numériques météorologiques sont un autre moyen d’obtenir des séries temporelles d’estimation du rayonnement, avec toutefois une qualité souvent insuffisante.
Les images des satellites d’observation de la Terre sont actuellement le meilleur moyen d’estimer le rayonnement lorsqu’il n’y a pas d’instrument de mesures de bonne qualité. Après une présentation générale des méthodes d’exploitation de telles images, le cours a détaillé la génération des bases de données HelioClim de MINES ParisTech / Transvalor, CAMS McClear et CAMS Radiation Service du DLR allemand, MINES ParisTech et Transvalor. CAMS (Copernicus Atmosphere Monitoring Service) est un des programmes phares du programme Copernicus d’observation de la Terre de l’Union Européenne, et une contribution au programme GEOSS (Global Earth Observation System of Systems). Ces deux derniers produits sont déjà utilisés par des entreprises. Leurs conditions d’usage et les évolutions attendues ont été particulièrement discutées par les ingénieurs.
Ce cours a également été l’occasion de présenter les récentes avancées sur la mise à disposition interopérable sur le web de mesures qualifiées de rayonnement solaire, réalisées dans le projet ConnectinGEO (Coordinating an Observation Network of Networks EnCompassing saTellite and IN-situ to fill the Gaps in European Observations). Un outil a été montré aux participants qui l’ont jugé particulièrement utile et plusieurs pistes d’amélioration ont été proposées à MINES ParisTech.
Cet outil s’inscrit également dans le réseau européen de réseaux de mesures in situ pour l’observation de la terre ENEON (European Network of Earth observation Networks) dont la réunion de création a eu lieu à MINES ParisTech à Paris en septembre 2015. Plusieurs participants effectuant eux-mêmes des mesures in situ de rayonnement ont exprimé leur intérêt à participer à ce réseau.
Contact : Philippe BLANC
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